Déroulé du podcast : désir d’enfant (1,10′), la vitrification des ovocytes (2,38′), la FIV (7′), la grossesse gémellaire (15), élever des jumeaux (18′),

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A 33 ans, Sophie fait des tests de fertilité et se découvre une réserve ovarienne anormalement basse pour son jeune âge.

Sans plus attendre, elle décide de faire vitrifier ses ovocytes à Madrid, où elle réside depuis quelques années. Deux ans plus tard, elle tente une FIV, dont les chances de réussite sont infimes… Mais ce sont finalement deux petits sacs qui apparaissent sur la première échographie !

Maman de jumeaux à 35 ans, elle nous raconte son parcours.

Pourquoi a-t-elle décidé de faire vitrifier ses ovocytes ? Quelles sont les grandes étapes de ce protocole médicale ? Comment se déroule sa FIV et comment vit-elle l’attente ? Comment se passe sa grossesse gémellaire à 35 ans ? Quel est son quotidien de maman de jumeaux ?

Sophie nous raconte tout dans le détail, avec beaucoup de générosité.

Les conseils de Sophie aux trentenaires

  • Faîtes un bilan de fertilité en couple si le projet bébé tarde à se réaliser. Il est essentiel de savoir où on en est côté fertilité pour envisager les meilleures options.
  • Pour mettre toutes les chances de votre côté, n’hésitez pas à faire vitrifier vos ovocytes. C’est une façon d’alléger la pression et de gagner du temps. C’est un protocole médical très simple et totalement indolore.

A propos de la vitrification d’ovocytes

Elle est autorisée en France depuis 2011 dans deux cas bien précis .

  • si votre fertilité risque d’être affectée par une pathologie (endométriose) ou un traitement médical (suite à un cancer par exemple)
  • si vous procédez à un don d’ovocyte gratuit et anonyme au profit d’autres femmes souffrant d’infertilité.

En dehors de ces deux cas de figure, cette pratique est formellement interdite.

Mais elle fait partie du projet de loi sur la bioéthique, adopté par l’Assemblée Nationale, et en attente d’être débattu au Sénat au mois de janvier.

La vitrification d’ovocytes est autorisée dans de nombreux pays européens, tels que l’Espagne, la Belgique, l’Italie ou la Suisse.

Congeler ses ovocytes est plutôt coûteux, il faut compter 2 000 à 3 000 euros. Le prix comprend une stimulation ovarienne, des dosages hormonaux, des échographies, le prélèvement des ovocytes sous anesthésie pendant un court séjour à l’hôpital puis la vitrification des ovocytes prélevés.

Si vous avez aimé le podcast de Sophie, vous aimerez sans doute le témoignage de Nathalie, qui a bénéficié d’un don d’ovocyte en Espagne