Le 11 janvier dernier, de nouveaux chiffres sont sortis sur la fécondité tardive.

Voici la synthèse des deux démographes qui ont travaillé sur le sujet

La fécondité « tardive » – à 40 ans ou plus – augmente depuis les années 1980. Auparavant, elle n’avait cessé de diminuer depuis la fin des années 1940.
Ce rebond est à replacer dans le mouvement de hausse de l’âge moyen à l’accouchement depuis le milieu des années 1970. Dans les conditions de fécondité par âge de 2019, 100 femmes auraient au total 10 enfants entre 40 et 50 ans.

Parmi les femmes qui travaillent ou ont déjà travaillé, les cadres ont la plus forte fécondité tardive : 11 enfants pour 100 femmes, contre 9 dans les autres groupes sociaux. La fécondité tardive est plus élevée chez les femmes nées à l’étranger que chez celles nées en France. C’est le cas dans chaque groupe social, la différence étant moins marquée surtout parmi les cadres.

Près d’une naissance tardive sur trois survient au sein des couples n’ayant pas d’enfant commun. La moitié ont lieu au sein de couples qui ont déjà un enfant commun vivant au domicile : six fois sur dix, l’enfant né après 40 ans est leur troisième enfant ou plus. À l’inverse, un quart des bébés issus de grossesses tardives sont les premiers de leur mère, et davantage, un tiers, lorsque celle-ci est cadre.

Retrouvez également l’article du Parisien dédié à la fécondité après 43 ans

J’ai eu l’occasion de m’exprimer sur le sujet. Ma toute première cliente, Aude, désormais maman d’une petite fille de 4 mois, a également fait part de son expérience de maman quadra.

Mamans quadras

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Ainsi que mon intervention sur France Info

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