Décider de faire un enfant seule à 40 ans, ce n’est pas vraiment un choix !

On vous dira que le Prince Charmant n’est jamais venu, et que c’est mieux comme ça, on expliquera  une carrière passionnante, de longues relations sans désir d’enfant, la rencontre avec un homme qui n’en voulait pas…

Bref, la famille parfaite, elles l’ont rêvée, mais la vie en a décidé autrement. Et elles se sont engagées courageusement, pour un quotidien à 100% : 100% débordée, 100% fatiguée mais 100% d’amour !

On ne regrette jamais l’arrivée d’un enfant, même dans les conditions les plus difficiles. On s’en remet à son instinct, on livre la bataille au quotidien et on apprend vite, que le bonheur est là.

Rachel nous livre son histoire, découvrons ensemble comment son petit garçon est né dans une famille monoparentale.

Le profond désir d’être mère

Rachel, est devenue maman à 39 ans pour la première fois. En couple avec un homme depuis 6 mois seulement, elle tombe enceinte. Le futur papa se sent pris au piège d’une relation qui ne marche plus vraiment. Ainsi naissent une maman et un joli bébé.

« Entre 20 et 35 ans, je ne souhaitais pas m’engager avec mes partenaires, même si mes relations étaient longues et suivies. Mon désir d’enfant se manifeste autour de 38 ans. Au cours de cette période, je retrouve, via Facebook, un copain de maternelle dont je tombe amoureuse. La relation s’étiole rapidement et nous nous séparons au bout de 6 mois.   
Persuadée de ne pas être fertile et que mon âge était un frein, je n’avais pas pris de contraception. Mais quelques mois après la fin de notre histoire, je me découvre enceinte. Il m’a fallu 2 tests de grossesse pour m’en persuader. Entre rire et larmes, je décide de garder l’enfant. J’allais devenir maman…. mais maman solo ! « 

Une belle famille présente malgré l’éloignement du père

« Ma grossesse se passe bien, je suis très entourée, malgré l’absence du père et mon accouchement est un moment extraordinaire. Mais les trois premiers mois qui suivent la naissance de mon fils sont très difficile. J’allaite difficilement, je ne dors pas ou peu, je supporte les visites de ma belle-famille alors que le père est très peu investi… et je fais face à tout un tas de problèmes logistiques.

Trouver ses marques progressivement

Peu à peu, je m’organise, j’obtiens une place en crèche, je retrouve du travail et mon inconfort s’estompe. Aujourd’hui, à 43 ans, j’ai des projets plein la tête, je refuse de culpabiliser et de considérer que mon enfant sera privé de père par ma faute. J’ai choisi d’élever mon enfant seule et mon fils a choisi d’arriver dans une famille monoparentale. Mais, plus que jamais, j’ai conscience de mon âge et mon statut de parent tardif me plonge dans l’urgence. Si les choses doivent bouger, c’est ici et maintenant.  Je n’ai plus de temps à perdre ! »

N’hésitez pas à partager avec nous votre expérience, votre parcours de maman solo, dans les commentaires de cet article.
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